mercredi 5 juin 2013

37 RAPPORT A LA BANQUE MONDIALE : ALTERNATIVES





 ALTERNATIVES A LA MIGRATION DE MASSE

Extraits du rapport de SE l'Ambassadeur A Smitsendonk , présenté au Président de la Banque mondiale,  Mr WOLFENSOHN, en 2011


POLITIQUE DE L'EMPLOI

1 Etude des prévisions en besoins de main d'oeuvre sur 5 ans , par secteurs d'activité et par niveaux de qualification

2 Analyse  des motifs d'abandon de certaines tâches par les Français de souche
( éboueurs, médecins des hôpitaux, ouvriers du BTP ,assistances à la personne )

3 Chiffrage du cout collectif des travailleurs migrants et de leurs familles
(infrastructures, couts de  formations générale et professionnelle, taux de chômage, couts de mesures d'intégration,  couts de mesures de sécurité)

4 Amélioration de la " flexibilité de l'emploi"
(droits de mutations,frais de déménagement et de réinstallation , mesures de flexisécurité )


COMPETITIVITE DES ENTREPRISES

1 Soutiens aux entreprises innovantes

2 Soutiens aux mesures de travail partiel
( invalides,  mères de famille,seniors,jeunes avec tuteurs)

3 Amélioration de la   productivité
( association capital- travail, soutien à la Ret D)

4 Réduction de l'absentéisme
( stress au travail, médecine préventive, enrichissement des tâches )

5 Télétravail

6 Fiscalisation des employeurs de main d'oeuvre hors UE
(BTP, Hôtellerie , Restauration ,  Saisonniers agricoles)

7 Fiscalité assise sur la valeur ajoutée
( et non plus assise sur le coût de la main d'oeuvre)


GESTION DE FLUX DE MIGRANTS

1 Contrôles des visas aller retour

2 Non renouvellement automatique de la  carte de séjour de dix ans

3 Caisses d'assurances et de retraite spécifiques  aux travailleurs migrants

3 Contrôles  de la vie des retraités  migrants rentrés au pays

4 Regroupement familial  limité; en cas de séjour temporaire en France

5 Papiers d'identité et Carte vitale infalsifiables


CODEVELOPPEMENT NORD SUD

1 Fonds de pension investissant dans les pays du Tiers Monde

2 Mobilisation des transferts d'épargnes en euros  vers 'investissement productif au pays d'origine


Compléments  de SE l'Ambassadeur Anton Smitsendonk
Politique de l'emploi
Point 2 Motifs d'abandon des tâches

1 Renforcer  l'enrichissement des tâches par des innovations techniques
( Voitures de nettoiements  urbains )
 2 Augmentation des salaires ( dégrévements fiscaux)
3 Augmentation des "numerus clausus "des professions médicales
 4 Développement de l'automatisation des tâches pénibles
 5 Nouvelle urbanisation permettant de réduire les déplacements quotidiens









1 commentaire:

  1. Merci de ce souvenir d'antan. Le temps passe vite. Nos visites à la Banque Mondiale ne furent pas de 2011 mais déjà du mois de juin en 2002. Comment réagir a ce souvenir lointain?
    La Banque mondiale dans ce temps -là avait une attitude pro-migration et - connaissant par expérience les œuvres utiles de la banque il nous semblait utile de prendre contact.
    Nous étions bien reçus dans les bureaux de Paris et par la suite nous avons reçu de Washington DC meme une lettre du Président Wolfensohn. Je me rappelle bien l'attention que les dirigeants à Paris estimaient necessaire que l'Afrique commence à établir des zones économiques plus vastes que les pays individuels, souvent encadres encore par des frontières vétustes, insensées et venues d'une vieille administration coloniale. L'africaniste d’exception Bernard Lugan nous avertit lui aussi toujours que ces frontières souvent n'ont pas de sens, hébergent des populations tout à fait incongrues entre Nord et Sud des pays concernées (pasteurs nomades au nord, paysans sédentaires au sud) avec en plus une divergence en religion et de race.
    L’intérêt de la Banque n’était pas centré sur les aspects ethniques, mais plutôt sur la nécessite de développer la côte sud de la Méditerranée, y établir de grands ports, développer le commerce régional et international, et ainsi développer le Nord de l'Afrique et diminuer le chômage qui alimente l'émigration vers l'Europe.
    L’intégration administrative et économique en Afrique dans ces 11 années passées a fait des progrès. Durant les conflits récents en Libye les gouvernements africains ont été loués pour avoir tenu leurs frontières ouvertes pour les refugies. Flux et reflux était alors rendu possible ce qui a sauvé pas mal de gens. Cela pourrait etre vu comme un signe d’un commencement de maitrise des flux migratoires internes à l'Afrique, et donc aussi une aide à l'Europe.
    L’Europe devrait bien répondre à ce développement positif parce que dans l’Afrique pour des raisons de race, ou d’économie ou de climat changeant les flux internes pourront devenir encore plus importants.
    C'est là un première recollection qui me vient à l'esprit.
    La liste des sujets que M Gérard Hannezo a bien voulu reprendre est à la distance des années trop sommaire pour éveiller d'autres mémoires.
    Peut-être on pourrait revenir sur le tout premier point évoqué, c'est-à-dire une Etude des prévisions en besoins de main d'œuvre sur 5 ans, par secteurs d'activité et par niveaux de qualification.
    Sans avoir les détails du document l’idée me semble aujourd'hui en meme temps trop ambitieuse et pas assez ambitieux.
    Trop ambitieux si le but devait etre établir combien d’immigrants extra-européens nous devrions admettre dans les 5 ans prochains. L’économie change trop rapidement pour prévoir jusqu’à 5 ans. Mais si le but de l’étude était faire un vrai plan pour la France ou l’Europe de nos besoins en main d’œuvre et de qualification, alors cinq ans seraient bien trop brefs. La politique des écoles des universités, et de l’apprentissage (en Allemagne mieux développé qu’en France) aurait besoin d’un horizon bien plus ample que cinq ans.
    Si les données de 2002 sont peut-être un peu datées, les points eux-mêmes nous interpellent encore et méritent une nouvelle réponse.

    Anton Smitsendonk

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